Je suis Psychopraticien depuis 2004.

Avant (et en même temps !) j’ai été Instituteur de 1977 à 1990, puis j’ai passé l’agrégation et je suis devenu professeur d’Histoire-Géographie en lycée.

Une fois agrégé après quelques années en lycée, je me suis demandé : Qu’est ce que je vais faire maintenant ? Une thèse ? J’étais déjà spécialiste en Histoire contemporaine, histoire sociale, celle du peuple, de ses modes de vie, de ses passions, de ses évolutions… Prof de fac, ça sonnait bien, que d’honneurs peut-être !

Mais en fait je ne me voyait pas passer des années dans des bibliothèques, avec un directeur de thèse au dessus de moi ! J’avais besoin de vivant, de rencontres, de relations, de ce qui vibre chez les gens ! J’ai donc décidé de travailler avec l’histoire…des gens !

J’avais déjà suivi plusieurs thérapie personnelles et je commençais à bien connaître le monde de la « psy »… J’avais participé à de très nombreux groupes et plusieurs personnes m’avaient dit que j’étais « doué » et que je devrais faire de mes aptitudes mon métier… Ce que je refusais alors, passionné par l’enseignement et me voyant continuer ainsi jusqu’à ma retraite.

L’agrégation fut une sorte de couronnement de ma carrière d’enseignant. Il me fallait plusieurs années d’exercice pour pouvoir enraciner ce nouvel être que j’étais devenu… Puis j’ai décidé d’entamer une formation en psychosomatothérapie et ensuite en Gestalt thérapie.

L’une m’a appris beaucoup sur la sexualité et les « perversions », l’autre m’a donne le substrat à la fois théorique et pratique dont j’avais besoin… car être « doué » (si par hasard c’était le cas) ne suffit pas, loin de là. Il faut une solide formation, que j’ai acquise à l’École Parisienne de Gestalt. https://www.epg-gestalt.fr/

À la suite de ma formation de Gestalt praticien, j’ai entamé un long et passionnant parcours dit de « 3ème cycle » , de stages et séminaires de perfectionnement et de recherches en psychothérapies, en particuliers auprès de l’IFGT (Institut français de Gestalt-Thérapie) http://www.gestalt-ifgt.com/.

Parallèlement à tout cela, je participai à un mouvement d’éducation populaire, les CEMEA (Centre d’Entraînement aux Méthode d’Éducation Active ) http://www.cemea.asso.fr/ qui met l’Activité , l’expérimentation, au centre du développement de la personne.

J’étais formateur d’animateurs et de directeurs de centres de vacances , donc de jeunes adultes et d’adultes. J’encadrais donc de nombreux stages de formations… Ce qui, avec ma pratique très ouverte de l’enseignement, me servirai plus tard à animer des groupes thérapeutiques…

Au sein des CEMEA, je pratiquais et animais des stages de Jeu Dramatique : C’est une sorte de théâtre sans spectateur, qui privilégie le jeu, l’improvisation, la spontanéité… et c’est très drôle, jouissif et apaisant !.. Thérapeutique en un mot, même et surtout lorsque l’on joue des situations tristes. https://ressources-cemea-pdll.org/spip.php?article35

Cela m’a beaucoup aidé sur le plan personnel et plus tard, en tant que thérapeute, pour proposer à mes client(e)s, dans la sécurité, de mettre en scène des évènements de leur vie par exemple…

J’ai aussi travaillé de longues années avec Isabelle Jansolin, une élève de Alexandro Jodorowsky https://www.inrees.com/articles/grand-entretien-alexandro-jodorowsky-psychomagie-tarot/ . Cela m’a permis d’apprendre la lecture du Tarot, un tarot psychologique et bien sûr non divinatoire, et pour cela très puissant dans l’aide à la personne. http://le-cercle-de-samsara.niceboard.com/t331-la-lecture-du-tarot-selon-alexandro-jodorowsky

J’ai pu aussi me familiariser et pratiquer ce que Jodorowsky appelle la « Psychomagie » … Bien plus efficace que la psychologie comportementale et cognitive à mon avis ! Il s’agit là aussi de « mettre en scène » symboliquement, les « noeuds » de la vie du demandeur , ce qui permet de revenir à des blocages profonds et de les défaire.https://www.youtube.com/watch?v=UdhLi-O3qmA

Cet art peut se pratiquer avec de gros moyens, comme montrés dans le film « Psychomagie », mais aussi en « tout petit »… Ce qui est quand même plus pratique dans un cabinet de psy !

J’ai donc une pratique fondée sur tous ces apports, d’abord la gestalt comme base théorique et pratique ( la formation de Gestalt-thérapeute contient tout un cycle de psychopathologie), puis toutes mes expériences pratiques dans les différents « champs », que je mets au service de mes clients/patients, en fonction de ce que j’entends d’eux, de leurs besoins, de leurs souffrances.

À partir de 2015, j’ai fait la connaissance de Bernadette Blin http://www.bernadetteblin.fr/wordpress/ et de la Thérapie Transpersonnelle https://www.maryselebouill.fr/le-transpersonnel/ qui permets, je le faisais déjà, d’utiliser les mythes, les symboles, les archétypes, les croyances profondes les mémoires ancestrales , ainsi que C G jung le préconisait.https://citations.ouest-france.fr/citations-carl-gustav-jung-454.html. http://www.adequations.org/spip.php?article491

Je puis ainsi me définir comme Gestalt-thérapeute transpersonnel… Mais à quoi bon les étiquettes ? L’important, c’est la personne, la rencontre, le lien, la capacité de celui qui aide à SOUTENIR, proposer des réponses, des pistes, à cheminer efficacement avec celle ou celui qui lui fait l’honneur de venir le consulter…